Bon ca faisait un moment que j'étais pas venu causé de personnage de fiction. Mon choix va en surprendre certain et pas d'autre. Pourquoi l'Histoire sans fin, film assez bon d'un réalisateur qui oscille entre le bon et le mauvais...? Dans ce film, le méchant concret est Gmork, sorte de loup monstrueux objet de son maître "le néant" qu'il précède sur les terres de phantasia. Pour Gmork aucun échappatoire. Il prépare le terrain pour la destruction. Homme de main fidèle il traque Atreyu durant tout le film. Mais c'est à la fin du film que Gmork prend toute son importance...
Le jeune indien se retrouve face à Gmork alors que celui-ci déjà affaiblit par sa course éternelle se terre dans une grotte. C'ets un détail qui a une certaine importance. Gmork est résolu. Il sait ce qu'implique le cycle de la destruction engendré par le néant. Il sait qu'il doit lui aussi disparaître, qu'il est l'objet de ce néant, l'outil qui disparaitra, que ce soit dans la mort contre son enemi ou dans la victoire de son maître le néant.
Le jeune indien est à un moment de doute, suite à la disparition de nombres de créature fantastiques... Gmork lui répond cette phrase que je vous laisse médité...
« Les gens sans rêves sont faciles à soumettre »
Atreyu décide d'abandonner car il ne peut parvenir à atteindre le monde des humains. Une fois encore, Gmork, avec une certaine ironie, déclame:
« Fantasia n'a pas de limites ! ». (à méditer)
C'est donc au final Gmork qui donne la clé. Et parce qu'il est avant tout une créature de ce monde féérique avant d'être un opposant au personnage principal. s'ensuit bien sûr une lutte qui condamne la bête.
Gmork rejoint ainsi à mes yeux tous ces personnages souvent incompris (pas par leurs auteurs) trop souvent rangé dans la catégorie méchants comme Crochet ou Jarreth le roi des Gobelins dans Labyrinthe...
Mer 23 Mai - 13:47